Close Menu
Le Courrier du Parlement
  • Economie
  • Politique
  • Société
  • Environnement
  • International
  • Culture
  • À propos
Info
  • La médaille de l’Assemblée nationale, un héritage discret de la Révolution
  • La France est-elle suffisamment armée pour lutter contre le trafic de drogue ?
  • Mort du pape François : l’héritage politique au-delà des croyances
  • « Compensation du handicap, égalité des droits et des chances : une loi fondatrice ! »
  • Municipales 2026 : vers une réforme du mode de scrutin pour Paris, Lyon et Marseille ?
  • Vote de groupe : la fin d’une « anomalie » au Sénat ?
  • Juger ses juges
  • L’Assemblée nationale met un stop aux ZFE
Login
Le Courrier du Parlement
  • Economie
  • Politique
  • Société
  • Environnement
  • International
  • Culture
  • À propos
Le Courrier du Parlement
NavigationHome»International»L’Afrique paie le changement climatique au prix fort
International

L’Afrique paie le changement climatique au prix fort

mondeedition26/11/20153 Mins Read

« Un rendez-vous lointain ou une promesse lointaine, mais elle se trouve juste devant nous. » C’est par une allusion à peine voilée à la COP21 que Gérard Larcher, président du Sénat, a donné le coup d’envoi à cette journée de tables rondes, centrée sur la problématique du réchauffement en Afrique. Petit pollueur et pourtant « frappé de plein fouet par les conséquences du changement climatique », d’après le sénateur du Nord Jacques Legendre, ce continent ne serait responsable que de 2 à 3 % des gaz à effet de serre. Pour en payer le prix fort d’ici les prochaines années. Car si la croissance économique africaine devrait être « plus élevée pour accélérer son développement», c’est son engagement dans la lutte contre le réchauffement que Gérard Larcher a souhaité mettre en avant. En effet, les défis liés à l’agriculture, à l’énergie ou encore aux ressources forestières sont à ce jour des sujets considérés comme vitaux pour de nombreux pays de l’ouest du continent. Sans parler de bien d’autres problématiques comme la montée des eaux causant l’érosion des côtes, ou encore l’augmentation du nombre de cas de paludisme, de dengue, etc.

Anne Paugam, la directrice de l’AFD a quant à elle davantage souligné le rôle de la France qui « accompagne une vingtaine de pays » en Afrique, et de son investissement financier et humain dans ceux du Sahel. «La mobilisation de nos agences sur le terrain est notre priorité» conclut-elle, comme en écho à l’affirmation de Gérard Larcher évoquant « les liens d’amitié, d’histoire mais aussi les zones d’ombre » de la relation franco-africaine.

Deux tours de table ont ensuite animé cette réunion. Le premier abordait les défis liés à l’agriculture et à la gestion de la ressource forestière, composé entre autre de la ministre de l’Agriculture de la république de Guinée, Jacqueline Marthe Sultan. Cette dernière s’est targuée des efforts fournis par son pays pour réduire à hauteur de 13% la production de gaz à effet de serre, ou encore s’alarmer aussi de l’érosion des zones côtières, lieu stratégique qui regroupe 38% de la population guinéenne et 24% de la production de riz.

Le second tour de table s’est davantage centré sur l’accès aux énergies et ses coûts. Le ministre du pétrole, de l’énergie et des mines de la république islamique de Mauritanie, Mohamed Salem Ould Béchir constatait qu’un tiers seulement du pays avait accès à l’électricité alors que celui-ci avait une superficie deux fois plus grande que celle de la France mais avec une population de plus de vingt fois moins conséquente. Le ministre Mauritanien s’est malgré tout engagé à baisser les émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 22,3% d’ici 2030 et à la construction de centrale hydroélectrique, éolienne, solaire et hybride avant 2018.

Clôturant la rencontre sur une note d’espoir, Philippe Lacoste, ambassadeur Français aux Comores, voit quant à lui en l’Afrique, «un lieu de tous les échanges et tous les business de demain». Un vœu qui pourrait bien se concrétiser au vu de l’immense potentiel dont bénéficie le continent en termes d’énergies renouvelables, favorisant l’espoir de le voir devenir un modèle de croissance verte.

Copyright de l’image à la Une : Oxfam East Africa

Afrique climat COP21 réchauffement

Publications similaires

La Métropole Nice Côte d’Azur s’engage dans le Plan bleu européen
Pauline Pouzankov28/01/2025
Trump et nous
Jean-François Bège07/11/2024
La Nouvelle-Calédonie au bord de la guerre civile ? 
La Redaction19/05/2024
Le Courrier du Parlement

Le magazine des grands enjeux destiné aux parlementaires, aux élus locaux et régionaux et aux principaux acteurs économiques.

Actualities

La médaille de l’Assemblée nationale, un héritage discret de la Révolution

Thibault Serre12/05/2025

La France est-elle suffisamment armée pour lutter contre le trafic de drogue ?

La Redaction05/05/2025

Mort du pape François : l’héritage politique au-delà des croyances

Thibault Serre23/04/2025

« Compensation du handicap, égalité des droits et des chances : une loi fondatrice ! »

Olivier Sourd14/04/2025

Municipales 2026 : vers une réforme du mode de scrutin pour Paris, Lyon et Marseille ?

La Redaction11/04/2025

Vote de groupe : la fin d’une « anomalie » au Sénat ?

La Redaction09/04/2025
Le Courrier du Parlement

Le Courrier du Parlement, fondé en 1960 par Michel Baroin, est un magazine d’actualité politique destiné aux parlementaires, aux élus locaux et régionaux ainsi qu’aux principaux acteurs de la vie économique française.

  • Economie
  • Politique
  • Société
  • Environnement
  • International
  • Culture
  • L’édito de Jean-François Bège
  • Politique de confidentialité
  • À propos
  • Economie
  • Politique
  • Société
  • Environnement
  • International
  • Culture
  • L’édito de Jean-François Bège
  • Politique de confidentialité
  • À propos

Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

Sign In or Register

Welcome Back!

Login to your account below.

Lost password?