Devant une salle comble au Pavillon de l’Arsenal, fin novembre, Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris, Philippe Yvin, Président du Directoire de la Société du Grand Paris et François Ravier, préfet, secrétaire général de la préfecture de Région d’Ile-de-France, ont inauguré l’exposition du concours « Inventons la Métropole du Grand Paris ». A ne pas manquer jusqu’au 4 février 2018.
C’est l’aboutissement de la plus grande consultation internationale d’urbanisme et d’architecture d’Europe. Lancé il y a un an par la Métropole du Grand Paris, la Société du grand Paris et la Préfecture de la Région Ile-de-France, l’appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris » a réuni 420 candidatures en quelques mois seulement. Au terme de la procédure, 51 sites ont été retenus. L’exposition qui s’est ouverte le 30 novembre dernier présente l’ensemble des propositions finalistes soumises par les 153 équipes pluridisciplinaires ayant participé à l’opération. Un tour d’horizon enthousiasmant des opérations qui dessineront le visage de la Métropole de demain.
L’appel à projets fût un succès à en croire Patrick Ollier, qui explique que cette dynamique « confirme l’attractivité de la Métropole à l’échelle internationale ». De quoi le conforter dans l’idée de construire « une Métropole stratège au plan national et international, en même temps qu’une Métropole de proximité ». Avant d’ajouter : « nous avons voulu qu’il y ait une maitrise du foncier totale pour que l’on soit sûr que les terrains mis à concours pouvaient être opérationnels sans difficulté ». Alors que « les oiseaux de mauvaise augure » lui avaient expliqué qu’il y aurait « à peine » une vingtaine de sites, l’opération en a finalement rassemblé 112. « Nous (les) avons tous visité en un mois et demi », confie le président de la Métropole du Grand Paris, comme pour témoigner de l’attention particulière qu’il a porté à ce dossier.
7,2 milliards d’euros investis
Une première réussite que Patrick Ollier ne jugeait toutefois pas suffisante pour crier victoire. « Il faut qu’il y ait de l’innovation, que toutes les nouvelles technologies qui font la smart city participent à l’opération. » Plusieurs rencontres ont donc été organisées avec l’ensemble des aménageurs afin d’impliquer les start-up dans le projet. Un pari relevé à en croire le président de la Métropole, qui s’est dit « éberlué de ce qui s’est passé ». Avant de conclure : « Vous savez ce que vous avez réussi ensemble ? La plus fantastique coopération d’urbanisme et d’architecture en Europe. C’est aussi simple que ça ! ».