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Curieuse impression en ce début d’année. Dans un monde incertain, la France semble avoir du mal à envisager des perspectives claires à l’intérieur de ses propres frontières. D’où le sentiment qu’elle éprouve une réelle difficulté à sortir du flou, avec ses jacqueries fiscales, sa croissance au ralenti, ses luttes électorales, ses opérations militaires sans calendrier prévisible et ses réformes au milieu du gué. On ne verra pas avant longtemps les effets de la loi sur les métropoles, la fin du cumul des mandats ou la diminution des strates d’administration territoriale. Négocié entre patronat et syndicat, l’accord sur la formation professionnelle, secteur en grand désordre, devrait donner lieu au premier trimestre au vote d’une « grande loi » mais les sceptiques sont déjà l’oeuvre…

Quand la ‘‘bulle’’ des commentaires spéculatifs à prétention futurologique éclatera, le monde pataugera dans les lieux communs du type « L’avenir nous le dira… », et il ne sera plus temps d’écouter Churchill : « Plus vous regardez en arrière, plus vous voyez devant. »

Entre les pessimistes qui disent que l’on n’a encore rien vu et les optimistes qui affirment que tout va s’arranger, entreprises et particuliers ne savent plus sur quel pied danser. À croire que la panne d’idées est encore plus grave que le marasme financier.

À l’heure du web 2.0, les outils numériques ont révolutionné le rapport à la démocratie en ouvrant l’espace public à de nouvelles prises de paroles. Une aubaine pour les hommes politiques qui souhaitent toucher leur électorat autrement que par les médias traditionnels.

L’expression « affaire Cahuzac » est préférable à celle de « cas Cahuzac » dont les premières syllabes disent trop dans quoi l’ancien ministre a fourré les siens. […]

Que peuvent bien avoir en commun un dandy et un sans-culotte ? Pas grand-chose a priori, si ce n’est l’expression symbolique de leur garde-robe. Car si aujourd’hui les codes de la mode flattent avant tout la beauté d’une silhouette, l’origine du vêtement aurait peut-être servi à refléter non pas l’âme mais l’opinion de celui qui le porte.