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NavigationHome»Politique»Valérie Pécresse : “Je ne veux pas perdre mon enthousiasme”
Politique

Valérie Pécresse : “Je ne veux pas perdre mon enthousiasme”

mondeedition16/05/20134 Mins Read
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© DR

Comment avez-vous guéri de votre enfance ?

En partant de chez mes parents, à 17 ans, pour poursuivre mes études en me sentant libre d’une famille très aimante mais aussi trop protectrice.

 

Comment définiriez-vous votre implication dans le monde ?

J’ai cherché à donner un supplément d’âme à ma vie professionnelle par l’engagement politique au service de mon pays mais aussi des Français. Quand je mets en œuvre une réforme (celle de l’université, la tva antidélocalisation) ou quand j’agis au quotidien pour améliorer le service des RER je me sens utile à la société.

 

Comment vous voyez-vous ? 

Comme volontaire, bosseuse et détestant les injustices.

 

Comment vous voit-on ? 

J’espère compétente, courageuse et honnête.

 

Est-il nécessaire, selon vous, de tout maîtriser ?

Toute mère de famille sait qu’il est impossible de tout maîtriser !

 

Est-ce que le bonheur est dans l’hémicycle ?

J’ai passé de très mémorables moments dans l’hémicycle, depuis les lois sur le divorce, l’éducation ou la protection de l’enfance que j’ai défendues lors de mon premier mandat, jusqu’à la réforme de l’université, que la gauche aurait pu voter, en passant par les différents plans de redressements budgétaires et sociaux que j’ai fait adopter durant l’année 2011. Sans parler de la violence des questions au gouvernement qui m’étaient adressées en tant que porte-parole, c’est-à-dire « femme orchestre » du gouvernement Fillon. J’aime la joute oratoire. J’aime convaincre et défendre mes convictions, enrichir un projet par le débat, y compris avec l’opposition. En 2011-2012, j’ai du passer presque trois mois, nuit et jour, au sénat et à l’assemblée. J’ai fini littéralement sur les rotules.

 

Quels sont les pièges de la politique ?

La lassitude, le cynisme et l’amertume. Il faut aimer les gens et conserver son enthousiasme à résoudre leurs problèmes.

 

Quel a été le pire moment de votre vie politique ? 

Les neuf mois de mouvement de rue contre la réforme de l’université où j’ai même été brûlée… en effigie dans le grand amphi de la Sorbonne. Les primaires internes à l’UMP pour les régionales de 2010 où certains de mes propres « amis » politiques m’ont harcelée et fait huer…

 

Quel est votre meilleur ennemi ?

Jean-Paul Huchon, le président socialiste de la région Île-de-France, qui n’aime pas que je mette en évidence par quelques propositions originales son inertie et son indifférence aux problèmes quotidiens des Franciliens.

 

 Citez-moi trois choses (à part la politique et les enfants) dont vous ne pourriez pas vous passer ?

Ma part d’imaginaire: des romans, du cinéma, du théâtre, l’art contemporain ; la bonne chère : je suis très gourmande et j’aime la cuisine et le vin ; mon refuge secret: mes vacances en Corrèze.

 

Que peut-on dire à un enfant pour continuer à l’émerveiller dans cette vallée de larmes ?

Imagine ce que nous allons inventer demain : nous rendrons la vue aux aveugles, nous nourrirons tous les hommes, nous produirons toute notre énergie sans abîmer la planète, nous ferons progresser la liberté partout dans le monde. Je crois au progrès et en l’homme.

 

Est-il possible de se passer du mensonge dans la vie personnelle et professionnelle ?

Je pense que dans la vie politique comme dans la vie familiale le mensonge infantilise votre interlocuteur. Il y a des vérités pas bonnes à dire, mais je me suis fixé une règle intangible : ne jamais dire quelque chose que je ne pense pas ou que je ne m’applique pas à moi même.

 

Quels sont vos regrets ?

De ne pas tout pouvoir mener de front.

 

Quelles sont vos plus grandes satisfactions (à part la politique et les enfants) ? 

Avoir pu dialoguer avec des personnalités hors du commun que j’admirais. Comme Georges Charpak, Toni Morisson, Claude Lévi Strauss, Amartya Sen ou Angela Merkel.

 

Comment vous voyez-vous dans vingt ans ?

Je ne veux pas perdre mon enthousiasme. Je n’hésiterais pas à quitter la politique si je n’y étais plus utile. Mais pour l’instant aucune autre activité professionnelle ne me procure autant le sentiment d’être vivante. Et puis dans 20 ans j’espère que je serai grand-mère!

 

La dernière fois que vous avez pleuré ?

D’inquiétude pour un de mes enfants. D’émotion avec la mère d’un soldat mort en Afghanistan dans mes bras.

 

La dernière fois que vous avez ri ?

Hier. Devant le Petit journal de Canal +.

députée des yvelines interview décalée valérie pécresse

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