A la suite de l’audition du Premier ministre François Bayrou dans le cadre de l’affaire Betharam, la présidente de l’Assemblée nationale s’est interrogée sur la multiplication des commissions d’enquête. Yaël Braun-Pivet reste pas moins « très attachée » à ce « formidable outil de travail parlementaire ».
Elle a néanmoins expliqué : « Chaque groupe politique a le droit d’initier une commission d’enquête par an. En plus, je constate qu’il y a des commissions d’enquête qui sont votées dans l’hémicycle (et) des commissions permanentes qui se transforment en commissions d’enquête. Ça commence à faire beaucoup.»
A l’en croire, le problème vient surtout de l’instrumentalisation de ces procédures par « certains camps politiques souhaitant en faire des objets strictement politiques, des tribunes (et) c’est dommage ».
Sur l’affaire Bétharam en tant que telle, Yaël Braun-Pivet a jugé que « le Premier ministre a démontré qu’il n’avait rien à se reprocher par rapport au champ de la commission d’enquête ».