« Une entrée unique » pour les victimes
« C’est un moment important car c’est la première fois que l’on met tous les acteurs du service public autour de la table à Paris » a-t-elle affirmé. En effet, ce comité local de suivi est une « entrée unique » pour l’accueil des victimes et pour assurer leur reconstruction.
Ce n’est pas le premier Comité local de suivi installé en France : quatre autres ont déjà été installés par Juliette Méadel dans d’autres départements, notamment à Nice, mais aussi dans la Nièvre. Il s’agit pour les victimes de disposer d’un « guichet unique » dans leur département.
Le Comité se trouve à la Préfecture d’Île-de-France puisque « c’est le Préfet qui coordonne et qui en assure le pilotage avec l’autorité judiciaire, le Tribunal de Grande Instance et le Parquet », a précisé la secrétaire d’État.
Nous sommes tous réunis pour dire aux victimes d’attentat terroriste : « Non, vous ne serez plus jamais seuls car l’État est à vos côtés. »
Apporter une réponse adaptée
Les acteurs mobilisés abordent avec les victimes différents thèmes : « l’accompagnement psychologique, les papiers de santé, les certificats médicaux, l’accompagnement dans le retour à l’emploi, la procédure judiciaire, l’indemnisation… ». L’objectif est de leur éviter des démarches administratives trop lourdes « qui ajoutent de la douleur à la douleur ».
La particularité de ces Comités locaux est leur ancrage territorial, qui est nécessaire car « les problématiques que l’on rencontre à Paris ne sont pas les mêmes que celles que l’on rencontre à Nice », a expliqué la secrétaire d’État. Les pouvoirs publics veulent apporter une réponse adaptée à la situation, « au plus près des besoins et du territoire ». Selon Juliette Méadel, cette prise en charge est exceptionnelle : « il y a peu de pays où on trouve une telle mobilisation des pouvoirs publics pour aider les victimes d’attentat à se reconstruire ».
Photo en une : Installation du Comité / © Préfecture d’Île-de-France.