Dans un pays centralisé où les accents jacobins sont prédominants, l’auteur pointe du doigt l’importance grandissante qu’ont pris, au cours des dernières décennies, les collectivités locales.
À l’heure où les références nationales ne font plus tout à fait sens, la proximité rassure. Le local devient le lieu du bien-vivre, le territoire porteur de charges symboliques, dont les dimensions identitaires et culturelles s’accroissent.
Le directeur de la communication n’a pas à charge de proposer, comme certains esprits peu avisés pourraient le penser, un marketing politique visant à établir un clientélisme insidieux dont le but serait uniquement de valoriser le travail des élus dans l’espoir d’une réélection. Sa tâche est bien plus noble. Il s’agit ni plus ni moins, de créer une véritable communauté de destins. Par idéal démocratique, le “dircom” se doit d’éclairer et d’informer le citoyen, de construire un rapport positif des habitants à leur ville, et de rendre chacun, dans un souci de bien vivre ensemble, plus civique et plus responsable
Les propagandes nécessaires
Jean de Legge
Cherche midi éditions
216 pages
16€